Huile sur toile, Elégante dans un intérieur par Augustin CARRERA
Huile sur toile, Elégante dans un intérieur par Augustin CARRERA
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Augustin CARRERA
Il commence ses études aux Beaux-Arts de Marseille, puis dans l’atelier de Léon Bonnat aux Beaux-Arts de Paris.
Le grand-maître remarque vite le talent peu ordinaire du jeune homme,qui par sa touche moderne se détache vite des autres.
Ses excursions dans les musées, où il admire Cézanne, Gauguin et Seurat, s’entrechoquent avec ses premières influences
Monet et Pissarro, permettant à ce jeune artiste d’expérimenter une voie nouvelle pour séduire le public.
Présent dès 1890 dans les grands Salons et galeries de renom, ses peintures retiennent l’attention des critiques, des collectionneurs et de l’Etat.
Informations complémentaires
| Dimensions | 148 × 116 cm |
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Présent dès 1890 dans les grands Salons et galeries de renom,
ses peintures retiennent l’attention des critiques, des collectionneurs et de l’Etat.
En 1912, il obtient la Bourse d'Indochine et passe huit mois à explorer l'Extrême-Orient, d'où il rapporte des toiles aux couleurs exotiques. Pendant ce voyage, le roi du Cambodge lui commande de grands panneaux décoratifs
pour son palais.
En 1924, il est chargé de réaliser les décors de l'Opéra de Marseille.
Il est fait officier de la Légion d'honneur en 1928 et reçoit une médaille d'or lors de l'Exposition internationale de 1937.
Le talent de l’artiste se déploie dans tous les genres.
Ses paysages, aux couleurs intenses et leurs cadrages photographiques font de lui l’un des peintres les plus inventifs de la provence.
Ses nus, où la lumière met en valeur la texture de la peau et les nuances de couleur,
sont construits comme des sculptures.
Enfin, ses portraits, tel que celui que nous possédons, révèlent toute l'étendue de son habileté en tant que technicien, coloriste et magicien de la peinture.
L’artiste puise ici dans plusieurs courants artistiques
Aux impressionnistes :
Le miroir
est utilisé pour examiner l'idée de reflet, tout en offrant la possibilité d'explorer les jeux de lumière.
Il contribue également à donner de la profondeur à la toile, en élargissant l'espace restreint par le cadrage photographique.
L'utilisation des teintes du visage, ainsi que cette palette de violets et de verts, fait écho au travail de Théo Van Rysselberghe,
un néo-impressionniste belge.
Sa technique pointilliste et son sens de la couleur contribuent à créer une atmosphère vibrante et expressive, que l’on retrouve aussi dans la texture de la robe et du chapeau.
Echos à Bonnard et Vuillard
L'intérieur, avec ses couleurs vives, et ses formes ondulantes
rappelle de Pierre Bonnard et d’Édouard Vuillard. L’accent mis sur des plans serrés et l’ambiance chaleureuse des espaces intérieurs offrent une expérience immersive.
« C'est un Fauve resté fidèle à l'Impressionisme. Trop intelligent, il ne peint jamais avec autant d'ardeur que dans cet état fréquent de cécité. »
Critique d’art anglais
