Henri Royer est le fils de Jules Royer, fondateur de l'une des imprimeries lithographiques les plus prestigieuses de Nancy.

Immergé dès son jeune âge dans un environnement artistique, il intègre l'École des Beaux-Arts de Nancy, où il fait la rencontre d'Émile Friant.

Il expose alors ses premières œuvres au Salon de Nancy. Ces débuts prometteurs incitent ses parents et ses professeurs à soutenir un voyage d'étude aux Pays-Bas, qu'il entreprend avec Emile Friant
Henri Royer, après ses études aux Beaux-Arts, intègre en 1890 l'Académie Julian, où il fréquente les ateliers de Jules Joseph Lefebvre, Théodore Devilly et Flameng.
Cette même année, il participe pour la première fois au Salon.

Henri Royer se passione pour la bretagne

Il y séjourne régulièrement jusqu'en 1936, deux ans avant sa disparition, résidant d'abord à Audierne puis à Primelin, près de la chapelle Saint-Tugen
Contrairement à d'autres artistes, ce peintre originaire de Lorraine se distingue par son intérêt sincère pour les gens, allant au-delà du simple pittoresque de leurs costumes traditionnels.

Pour mieux comprendre et représenter la culture bretonne, il apprend même le breton.
Homme de foi et de grande sensibilité spirituelle, Royer trouve un écho à sa propre ferveur dans les pratiques catholiques encore profondément enracinées en Bretagne à cette époque.

Il privilégie dans ses œuvres les scènes de prière intime aux grands rassemblements religieux, tels que les pardons.
Ses pastels et dessins révèlent une élégance et une finesse qui lui valent d'être comparé à Ingres.
Par ailleurs, il s'illustre par des portraits remarqués en leur temps.